Le tri des déchets n’est pas qu’une contrainte ménagère : c’est un acte citoyen essentiel. En séparant nos emballages, papiers et biodéchets, nous permettons à des millions de tonnes de matières de retrouver une seconde vie — et à nos poubelles de se vider un peu moins vite. Le geste est simple, mais ses effets sont considérables : moins de pollution, une économie d’énergie et une réduction de l’enfouissement. Dans un monde où chaque ressource compte, trier, c’est choisir de préserver l’avenir, un bac à la fois.
A trier dans les sacs ou bacs jaunes : toutes les briques, cartons, papiers, journaux, enveloppes, toutes les bouteilles plastique, tous les flacons de produits de toilettes et produis ménagers plastiques vides, toutes les barquettes, les sacs, sachets et films, tous les pots et boites. Vous devez aussi y mettre boites, bidons, baquettes et aérosols en métal, bougie chauffe plats, boites et emballages en alu, tous les bouchons et fermeture alu, les blisters de médicaments vides et les tubes en alu vides.
A trier dans les ordures ménagères : lingettes, couches, vaisselles cassées ; objets divers…
Dans le conteneur à verre : bouteilles, pots et bocaux en verre
A apporter en valorisation : cartouches à gaz, objets métalliques, gros carton pliés…
Dans le composteur si j’en ai un : épluchures, coquilles, café et thé, reste de repas. Dans plusieurs communes du secteur, la mise à disposition de composteurs collectifs se fait toujours attendre. Malgré la volonté de trier leurs biodéchets, les habitants manquent de solutions pratiques. Certains déposent encore leurs restes alimentaires dans les ordures ménagères, faute d’alternative. Les élus assurent que des projets sont à l’étude, mais les délais inquiètent. Le compostage, pourtant simple et écologique, permettrait de réduire sensiblement le volume des déchets et de produire un engrais naturel pour les espaces verts. Les citoyens, eux, espèrent des actes concrets pour passer du discours à la pelle.


